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ECONOMIE

Ce qui change au 1er mai 2024

Tour d'horizon des différents ajustements entrant en vuigueur au 1er mai 2024 dans différents domaines : incitation à la rénovation énregétique, obligations fiscale et droits civiques.

Évolution de "MaPrimeRénov'"

À partir du 15 mai 2024, le paysage des incitations à la rénovation énergétique connaîtra des ajustements significatifs.

L'un des changements majeurs concerne le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui ne sera plus une exigence pour certains travaux d'isolation ou de remplacement de chaudière.

Cette modification vise à simplifier les procédures pour les propriétaires désireux d'améliorer l'efficacité énergétique de leur logement. De plus, les maisons classées dans les catégories F et G pourront désormais bénéficier d'aides financières pour leur rénovation, élargissant ainsi l'accès aux subventions à un plus grand nombre de propriétaires.

Augmentation du prix du gaz

Une nouvelle moins réjouissante attend les consommateurs de gaz avec une augmentation prévue du prix repère du gaz.

Après une série de baisses observées au cours des derniers mois, ce prix repère, qui sert d'indicateur depuis la fin du tarif réglementé, devrait connaître une hausse de 1,4% TTC.

Cette évolution peut impacter les budgets des ménages et inciter à une réflexion sur les alternatives énergétiques et les mesures d'efficacité énergétique.

Participation de 100 € pour utiliser son CPF

Dans le domaine de la formation professionnelle, une modification importante concerne l'utilisation du compte personnel de formation (CPF). Désormais, pour suivre une formation en utilisant son CPF, une participation forfaitaire de 100 euros sera exigée, à moins d'être demandeur d'emploi ou un salarié bénéficiant de la prise en charge de la formation par son employeur.

Cette mesure vise à rationaliser les dépenses liées à la formation professionnelle et pourrait être ajustée annuellement en fonction de l'inflation.

Chèque énergie

Une attention particulière doit être accordée au chèque énergie, un dispositif d'aide destiné à aider les ménages à faible revenu à payer leurs factures d'énergie. Bien que la majorité des foyers éligibles aient déjà reçu leur chèque énergie, des dysfonctionnements ont entraîné l'oubli de certains ménages.

Conséquence : le gouvernement ouvrira un guichet de réclamation au printemps, offrant une opportunité aux ménages éligibles, mais négligés de faire valoir leurs droits.

Jusqu'à un million de foyers pourraient être concernés par cette mesure corrective, soulignant l'importance de la cohérence et de l'efficacité des dispositifs d'aide sociale.

Déclaration de revenus

La période de déclaration de revenus pour l'année 2023 est en cours, avec des échéances variées selon le mode de déclaration et le lieu de résidence.

Les contribuables ont jusqu'au 21 mai 2024 pour déposer leur déclaration par voie papier, tandis que les dates limites pour la déclaration en ligne varient selon le département de résidence, avec des échéances le 23 mai, le 30 mai ou le 6 juin 2024.

Inscription sur les listes électorales

Enfin, un rappel est émis concernant l'inscription sur les listes électorales en vue des élections européennes prévues pour le 9 juin 2024. Pour participer au scrutin, il est impératif d'être inscrit ces listes. 

Les citoyens ont jusqu'au 1ᵉʳ mai 2024 pour s'inscrire en ligne et jusqu'au 3 mai 2024 en se rendant à leur mairie. 

Revalorisation des prestations sociales de 4.6%

Pour 2024, le niveau de revalorisation a été établi à 4,6%.  Actée le 29 mars, cette mesure sera effective à partir du 6 mai, précise le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Le montant de l'allocation aux adultes handicapés (AAH) est fixé à 1 016,05 € (+ 44,68 €), la prime d'activité à 622,63 € (+ 27,37 €), le RSA à 635,71 € (+ 27,96 €) et l'allocation de solidarité spécifique à 570,30 € (+ 25,2 €).

Le reste à charge pour une consultation passe à 2 €

Après déduction de la part de l'Assurance-maladie, les patients devront désormais payer 2 euros après une consultation chez le médecin ou des examens de biologie médicale et de radiologie au lieu d'un euro. Cette mesure entre en vigueur à partir du 15 mai.

Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a décidé en janvier de faire payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l'Assurance-maladie. 

Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées par cette augmentation du reste à charge, les deux plafonds annuels, l'un pour les franchises, l'autre pour les participations forfaitaires, sont maintenus à 50 € chacun, précise le ministère de la Santé.

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