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Optimiser ses intrants face à un contexte économique volatile ?

  • Le prix des engrais atteint des niveaux records, soutenu par un prix élevé du pétrole et de toutes les céréales !
    Pour les agriculteurs qui ne se sont pas couverts en intrants, la stratégie à adopter pour la campagne 2022 est assez complexe. L’augmentation du prix des fertilisants pourraient faire X3 sur l’azote et X2 sur le phosphore par rapport à l’année dernière.
  • L’azote n’est pas le seul intrant majeur à croître : le fuel et le matériel agricole vont aussi avoir un poids important dans la marge finale.
  • Un cadre général qui pousse aussi à optimiser les intrants : réglementations, HVE, rémunération carbone, demandes sociétales….

 

 

L’azote et les énergies passent au crible : comment évoluent les marges brutes avec les prix actuels et sur quelles optimisations de pratiques culturales dois-je travailler ?

 

 

Comment maintenir ses marges ? Un enjeu de taille

  • Evolution des marges brutes, la ligne rouge pour les céréales.
    Pour le moment, le prix élevé des céréales/oléo-protéagineux permettrait de maintenir des marges sensiblement équivalentes aux années précédentes (à condition de garantir un prix de vente élevé !). Etablir une stratégie de commercialisation, pré-récolte est pertinente.
  • L’effet ciseaux, un scénario possible à anticiper : avec un prix d’achat des intrants élevé, mais un prix de vente du grain ou rendement faible (conditions climatiques), la marge brute se détériore fortement pour les cultures dépendantes aux apports azotés. La répartition des risques dans l’assolement est primordiale. Connaitre son prix de revient est alors indispensable pour piloter au mieux.
  • Les oléagineux tirent leur épingle du jeu, leurs marges brutes ont l’évolution la plus élevée. Un soja à 30 qx à 420 €/T à aujourd’hui une marge plus compétitive par rapport à un maïs à 110 qx à 180 €/T (net de séchage à fertilisation azotée moyenne). De plus, les diminutions de marges brutes (effet ciseaux) restent limitées, si le prix de vente ou le rendement baissent. Ceci est dû à un impact minimisé des fertilisants sur la marge. Pour une culture comme le soja, la capacité à faire du rendement reste le facteur influençant le plus la rentabilité. Pour atteindre les objectifs, il faut penser rotation et agronomie à moyen terme. Cette année les rendements soja en rotations courtes ont plafonné comparées aux rotations plus longues avec céréales.

 

Il est évident que dans un contexte économique avec autant de challenges, il faut allier performance économique et performance technique. Penser à l’échelle du système est important pour être plus résilient l’année prochaine et sur le long-terme.

 

 

Approche globale, travailler sur la fertilité de son système

  • Azote : En mettre moins et/ou travailler sur l’efficience de l’azote ?

Comment rendre plus efficient chaque unité apportée au végétal ? Eviter les pertes par lixiviation/volatilisation n’est que l’arbre qui cache la forêt. Un ensemble de points peut être amélioré : augmenter l’azote organique du sol par la réalisation de couverts végétaux multi-espèces, travailler sur la synergie entre les fertilisants comme l’azote et le soufre, ou encore, travailler sur des formes plus efficaces de l’azote, comme les applications foliaires d’urées dilués. Un ensemble de pratiques qui permet de construire un système économe et efficient en azote. Nos agronomes Cerfrance mettent en place ces pratiques sur les exploitations qu’ils accompagnent.

Voici un exemple avec une réduction de 40% d’azote.

 

  • Travail du sol et charges de mécanisations : tamponner l’augmentation du prix du fuel et du matériel

Cette année, l’optimisation des charges en azote n’est qu’une partie de la réponse à l’optimisation des charges d’un système. Développer la fertilité du sol, c’est aussi remettre en question les choix agronomiques de travail du sol (types d’outils, préparation du lit de semis…). Selon les contextes, l’optimisation en fuel, nombre de passages d’outils, puissance utile des tracteurs, passe par l’amélioration des pratiques à l’échelle du système de culture : rotations, couverts végétaux, gestion de l’enherbement, amélioration de la structure du sol…

Tous ces choix technico économiques sont travaillés par nos agronomes en conseil individuel avec les agriculteurs qu’ils accompagnent tout au long de l’année et en formation VIVEA dès ce début janvier.

 

 

Se former et être accompagné dans la mise en place des changements positifs pour sa ferme

Le détail des formations VIVEA qui débutent dès ce mois de janvier sont disponibles sur notre site internet.

  • Comment améliorer sa rentabilité par l’agronomie ? 3 jours + infos
  • Comment maitriser la nutrition des sols et des plantes ? 2 jours + infos
  • Frédéric Thomas – spécialiste mondial de l’agriculture de conservations des sols. 1 jour + infos
  • Agriculture bio : Comment améliorer la productivité et la fertilité de mon système ? 2 jours + infos

Le format des années précédentes salle/terrain est conservé. Avec des programmes adaptés aux agriculteurs. Prise en charge VIVEA avec possibilité de faire 1/2 journée en individuel.

 

Retrouvez notre offre agronomie ici.