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Indemnités journalières complémentaires

Quoi de plus indispensable à votre exploitation que les hommes et les femmes qui la dirigent ? Vos bâtiments sont bien assurés, votre matériel aussi… Mais vous, l’êtes-vous suffisamment ?

L’arrêt de travail temporaire du chef d’exploitation est un risque réel qui peut compromettre le devenir d’une structure. Les indemnités journalières MSA garantissent un revenu personnel minimum en cas d’incapacité temporaire mais sont insuffisantes pour assurer la continuité économique de l’exploitation.
Par conséquent, il est utile de souscrire des indemnités journalières complémentaires. Voici nos conseils pour bien les calibrer.

Imaginez les solutions auxquelles vous pourriez avoir recours en cas d’arrêt de travail

Si vous deviez être absent pour deux mois, six mois… ou si votre associé devait l’être, que mettriez-vous en place pour que l’exploitation puisse continuer à
fonctionner ? Recours au service de remplacement ? À un groupement d’employeurs ? Heures supplémentaires des associés ou des salariés déjà présents ? Embauche d’une connaissance ou appel à de la main-d’œuvre extérieure ? Ou mettriez-vous en suspens une activité ?

Evaluez la dépense à laquelle l’exploitation devrait faire face pour assurer sa continuité

Selon la solution choisie, approchez le coût qu’elle représenterait mensuellement. Par exemple, quel serait le coût de l’intervention du service de remplacement ? Ou celui de l’embauche d’un salarié ?

Estimez les ressources dont vous disposeriez

En cas d’arrêt de travail, la MSA vous versera des indemnités journalières. Si vous remplissez les conditions pour être indemnisé, vous devriez percevoir 21,47 € par jour pour les 28 premiers jours d’arrêt, après un délai de carence de trois jours, puis 28,63 € à compter du 29e jour. Pour un mois d’arrêt, vous percevrez un montant d’environ 860 € au titre des indemnités journalières MSA.

Au-delà de 90 jours consécutifs d’arrêt de travail, vous pourriez peut-être avoir une prise en charge par les ADI (Assurance Décès Invalidité) sur les emprunts pour lesquels le risque ITT (Incapacité Temporaire de Travail) est couvert. Attention, cela ne concerne probablement pas tous vos emprunts, certains d’entre eux n’étant assurés que pour l’Invalidité Permanente et Totale. Mieux vaut faire le point avec votre banquier, ou ressortir vos contrats de prêts, pour évaluer le montant de prise en charge dont vous pourriez bénéficier en cas d’arrêt supérieur à 90 jours.
Pour ce faire, il vous faudra donc identifier parmi vos emprunts ceux couverts pour le risque ITT et ressortir également le taux de couverture ADI : par exemple, si vous êtes couvert à 50% sur un prêt dont la mensualité s’élève à 1 000 €, l’assurance prendra en charge 500 € par mois au-delà des trois premiers mois d’arrêt.

Calculez le montant d’indemnité journalière à souscrire

En connaissant le coût mensuel de votre arrêt de travail et les ressources sur lesquelles votre exploitation pourra compter, vous pourrez calculer facilement le reste à charge. Il vous restera alors à analyser l’impact que cette dépense aurait sur les finances de votre exploitation si l’arrêt de travail devait durer six mois, un an… voire plus !
Vous connaîtrez alors le montant des indemnités journalières à souscrire pour couvrir ce risque.

Notre conseil

Pensez à faire le point régulièrement avec votre banquier sur vos couvertures ADI. Les garanties peuvent par exemple être suspendues passé 65 ans.